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Victor Haïm

Victor Haïm est né le 22 juillet 1935, à Asnières-sur-Seine. Dramaturge, scénariste, acteur et journaliste, Victor Haïm est un professionnel de l’art de la scène. Cet auteur français, d’origine gréco-turque, aspire à marquer le monde par le biais de sa passion, l’écriture.

 

Il passe son enfance dans la ville de Nantes et y poursuit son enseignement secondaire. Parallèlement à son apprentissage scolaire, Victor Haïm entre au Conservatoire d’Art dramatique, sous la direction de Jacques Couturier. C’est ainsi qu’en 1954, il obtient une médaille de diction. Dès lors, il quitte le grand ouest français pour Paris. Là, il intègre l’École Supérieure de Journalisme. Après ses études, il commence un stage à l’Agence France Presse. Cependant, Victor Haïm ressent toujours beaucoup d’attirance pour le théâtre. Il veut devenir auteur de pièces, et se servir de cet art pour débattre des problèmes du monde. De 1958 à 1960, il s’immerge dans l’œuvre de Brecht et commence à peaufiner son sens du dialogue.

 

En 1960, il est embauché en tant que rédacteur par un journal économique. Trois ans plus tard, il fait la rencontre de Pierre Valde. Cette rencontre est l’étincelle qui met le feu aux poudres. Victor Haïm écrit La peau du Carnassier, une comédie créée par Valde. C’est le succès et Haïm va être appelé à la présenter dans plus d’une vingtaine de pays. Ses œuvres sont traduites dans plus de quinze langues différentes. En 1966, il présente la pièce Mourir en chantant, et un an plus tard, il offre aux spectateurs la pièce L’arme blanche. Son travail porte ses fruits. Victor Haïm est alors soutenu par les éditions de l’Avant-Scène. Celles-ci intègrent la plupart des œuvres de l’auteur dans les pages de sa revue. Mais elle publie aussi ses pièces dans la Collection des Quatre-Vents. En 1972, Haïm obtient le Prix Ibsen pour sa pièce La Peau d’un fruit. Deux ans plus tard, il est de nouveau récompensé par le Prix des U, pour Abraham et Samuel.

 

En 1976, Victor Haïm commence réellement sa carrière d’acteur en jouant dans sa propre pièce intitulée Isaac et la sage-femme. L’année suivante, il met un terme à sa carrière de journaliste. Par contre, il intègre le conseil d’administration de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Dès lors, son objectif est de vivre de ses droits d’auteur.

Victor Haïm voit les récompenses affluer de partout. Il reçoit le Prix Lugné Poe pour les pièces La Servante et Isaac et la sage-femme, en 1977. En 1986, il obtient d’abord le Prix du Plaisir du Théâtre pour Les Fantasmes du boucher. Ensuite, la SACD le récompense pour l’ensemble de son œuvre. Un an plus tard, le Prix Jacques Audiberti lui est décerné pour la pièce La Valse du hasard.

 

Plusieurs œuvres théâtrales de Victor Haïm sont radiodiffusées et quelquefois passent à la télévision. Parmi celles-ci, on retrouve La Lune Brûlée, en 1969, et Le Soleil de givre, en 1970. L’auteur français décentralise son travail en écrivant une pièce pour marionnettes, un livret d’opéra et un ballet-comédie.

En outre, Victor Haïm a commencé à scénariser des films depuis 1982, avec Entre Chats et Loups.Il a ensuite écrit le scénario des Incorrigibles en 1977, de La Peur en 1994, mais aussi de Noces Cruelles en 1996.

De plus, Haïm est professeur d’art dramatique depuis 1983. Il enseigne en effet au Théâtre de L’Ombre, puis au Cours Florent. Il exerce cette fonction pédagogique jusqu’en 1991. En 1992, il intervient à l’École Régionale des Acteurs de Cannes, et deux ans plus tard, au département Culture et Communication de l’Université d’Evry. Le Centre français du théâtre de l’UNESCO fait aussi appel à lui pour occuper le poste de secrétaire. En 2003, Haïm reçoit le Molière du Meilleur Auteur Francophone Vivant, mais aussi le Prix de Théâtre de l’Académie Française. Ces distinctions lui sont décernées pour sa pièce intitulée Jeux de scène. En 2004, il est à l’écran dansTout pour l’Oseille, un film de Bertrand Van Effenterre pour lequel il aura aussi été dialoguiste.

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